LE COUP DE « SNOW JOB » DE WASHINGTON !
La vie apprend à ceux qui s’y
sont frottés que « abondance de forme sert à détourner les questions de fond ».
La réception offerte par Obama à Hollande à Washington n’a pas échappé à cette
règle. Notre inénarrable président s’est donc vu « roulé dans la farine » (les
américains disent « snow job ») par celui dont il se vit comme l’alter
ego (qu’il se console, ses prédécesseurs aussi). Refaire le monde avec Obama
flatte l’égo et est plus consensuel qu’éteindre le feu du quartier Europe et,
tout particulièrement, de la maison France. Il suffit de provoquer les bons
sentiments du bon François qui n’en est pas avare.
Ainsi les sujets abordés sont
restés généralités : la Syrie, l’Iran, l’Afrique, le terrorisme, plus quelques
peccadilles comme la NSA ou autre pacte de responsabilité (taclé par le rusé
homme en gris de la rue Quinquempoix, autrefois appelée : rue « des cocus » !).
Quand aux sujets économiques qui fâchent : sous le tapis ! Ainsi du déficit
commercial de la France, une vingtaine de milliards avec les US, soit le tiers
de son déficit global (données 2013).
Du projet de traité de libre
échange, rien ! Encore moins du sujet prioritaire que constitue la question du
taux de change dollar/euro surévalué. Car, enfin, les sottises accumulées par
les traités de Maastricht et Lisbonne concernant la BCE ont, non seulement,
contribuées à la crise des dettes souveraines, mais à y ajouter le déséquilibre
du commerce des pays exportateurs en euro (sauf l’Allemagne). La priorité était
donc de fixer le taux de change dollar/euro avec, dans un premier temps,
ressortir le vieux « serpent monétaire ».
Cette question a-t-elle
seulement été évoquée ? Pas même, d’autant que l’énarque François Hollande ne
l’avait probablement pas en tête. Il ne restera de cette « visite d’Etat » rien,
à peine une caricature de visite (ci-annexée).
GBA, le 12.02.2014
Extrait des « contes et fables
de l’omnibus, d’hier et d’aujourd’hui »
Email : correspondance@editiondelomnibus.com www.editiondelomnibus.com
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