lundi 24 septembre 2012

THE COLONIZED PEOPLE COMPLEX (England versus France)

It does work likewise, with individuals and peoples. Infancy trauma memory is engraved in indelible manner in the unconscious. And there are two laws on which everyone should meditate: 
1°) this unconscious memory is proportional to trauma intensity,
2°) intellectual development (individual or collective) is conversely proportional to this memory impact on behaviour. The weaker the intellectual development the stronger this unconscious memory would affect the behaviour. The result is an inferiority complex which, often, may activate an aggressive attitude (see Islam fundamentalists).

If individual memory doesn’t last more than a simple life, peoples memory survived thanks to experience and innate passed on, from generation to generation, for a surprising long time (thousand years). So all peoples who, once, have been dominated (and this did happen, one day or another, to alls) will keep this domination complex in memory. All the more acute since this domination has been traumatic.
The immemorial Polish hate for Russian or German peoples is a testimony. Conversely there is no resentment from Gallic peoples (the ones who became French) versus Roman peoples (actually Italians) because this colonization has been soft and advantageous to the colonized peoples.

I often question myself about the outburst of popular English news paper against France and French peoples for any pretext. Last was the pictures of Kate MIDDLETON (princess of Cambridge) naked nipple taken in France by French “paparazzi” few days ago.
No question about the right for private life (better protected in France than in England) but, as we use to say in French, “there was no matter to lash a cat”, even less to call for a judge. And out of France this would have remain a no consequence matter. But France and French peoples being involved the expected English reactivity has been exploited by English papers right away. Why ?

We alls (French and British peoples) have tendency to forget that England has been, a long time ago, a former French colony for, at least, two centuries following the duke of Normandy conquest (1066). His successors “Plantagenêts” (a typical French family name) sharing their time between France and England.

As a consequence of the conquest the Saxon peoples were brutally deprived of their lands to the benefit of the invaders who, in addition, imposed their French language and their French laws. See the popular Robin hood myth, the brave Saxon who resist to brutal king John (Plantagenêt), unworthy brother of Richard heart of lion, who... never set foot in England !

And today the only ones to be proud of their French origins are the oldest families of the English nobility who’s name are still French and who are looking, with a bit of condescension, to those recent incoming “Hanover’s”, cousins of Saxons, both origins from poorly civilised Germany, to be set, by chance, on the English throne.

And if the Windsor’s (their brand new name) are so popular in England it’s, mainly, because they have no links with France and the ancient masters of England. Moreover their blood being gradually mixed up with commoner Anglo-Saxon blood (see Kate Middleton) to be melt into the ancestral Saxon community, now in command.

This has been the main reason for perpetual wars lasting between the two countries, the revenge to humiliation. But after a five hundred years war we have now, already, a two hundred years peace, not enough to get rid of past. And weapons have been replaced by insults, which has to be considered some sort of improvement.

mercredi 19 septembre 2012

2013 « L’ANNEE TERRIBLE


« Ce n’est pas le déficit qui est cause de la crise, mais la crise qui est cause du déficit ». Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie

Nous n’avons cessé de le dire. La crise actuelle est une crise financière et européenne, qui s’exporte au monde entier. Pas une crise monétaire, l’euro s’étant imposé très vite comme l’une des deux grandes monnaies de réserve, sur laquelle veille ses détenteurs comme à la prunelle de leurs yeux (n’en déplaise aux « cassandres » de tout bord).
Non, il s’agit bien d’une crise financière provoquée par les virus inoculés (par des irresponsables) dans les traités européens, plus précisément les articles 104 (traité de Maastricht) et 123 (traité de Lisbonne), faisant interdiction à la BCE de souscrire aux obligations émises par les Etats membres (encore que les organisations étatiques ne soient pas spécifiquement désignées), au nom de la lutte contre l’inflation. Résultat : la mise sous tutelle desdits Etats envers les marchés de capitaux et les agences de notation qui en sont les régulateurs.
C’est la première fois dans l’histoire du monde que des Etats se trouvent ainsi dépendants de structures non étatiques, avec les conséquences que l’on sait dont les principales sont :

- les conditions d’accès au marché des capitaux, 
- le poids des intérêts dans les budgets nationaux, 
- les déficits budgétaires accrus.

Mais dans notre malheur deux changements sont intervenus à moins d’un an d’intervalle, la désignation de Mario DRAGHI à la tête de la BCE (en juin 2011) à la place de J.C. TRICHET et l’élection de François HOLLANDE en France (en mai 2012) à la place de N. SARKOZY. Mario DRAGHI paraissant plus déterminé à contourner ces traités imbéciles que François HOLLANDE, mais tous deux allant dans la même (et bonne) direction.

Certes, à ce jour, aucun des articles incriminés n’a été modifié. Et, vraisemblablement, ils ne le seront pas et il faudra faire avec. Mais alors que le second a su isoler l’Allemagne, dernier bastion de l’orthodoxie « monétariste » en Europe, le premier, fort de son indépendance, a fait savoir aux marchés que la BCE n’hésiterait pas à racheter de la dette publique, sans limitation de montants. Manière de couper court à toutes tentatives de spéculation contre les dettes dites à tort « souveraines » et rendre accessoires les lignes de défense péniblement élaborées par les Etats (exemple du Fonds Européen de Solidarité).

Ainsi, depuis l’été, on peut affirmer qu’une éventuelle crise monétaire est définitivement écartée et que le pic de la crise financière a été atteint (encore que la question de la dette italienne, et surtout espagnole, reste toujours posée).

Malheureusement le temps perdu à comprendre les vraies raisons de la crise financière (attribuée à tort à la crise bancaire des « subprimes ») et y remédier, aura laissé le terrain libre au développement d’une autre crise, économique celle-là, et qui est loin d’avoir atteint son pic. C’est dans ces conditions que se présente l’année 2013.

Les licenciements en cours et à venir, plus massifs, vont affecter le premier moteur de la croissance, la consommation, plus encore qu’ils ne l’affectent aujourd’hui. 
Conséquence les entreprises vont voir leur marché se réduire comme peau de chagrin et donc elles minimiseront leurs investissements, deuxième moteur de la croissance arrêté.
Quand au troisième moteur, la relance par les Etats, il est entièrement bridé par les efforts désespérés des responsables pour tenter de réduire les déficits publics. Non seulement ce moteur sera, lui aussi, en panne mais la marche arrière est embrayée.

Ainsi, de quelque coté que l’on veuille bien tourner son regard, tous les voyants sont et seront au rouge.

Reste un dernier moteur, la... planche à billet. Non seulement la BCE aura à injecter massivement des liquidités pour racheter la dette souveraine des Etats en difficulté, mais elle se trouvera forcée d’émettre des liquidités en sus dans le système bancaire pour essayer de compenser les trois autres moteurs à l’arrêt.

On peut donc d’ores et déjà anticiper le retour de l’inflation, dont le seul garde fou sera la récession. Tous les PIB de la zone euro seront négatifs, y compris celui de l’Allemagne, grand responsable de cette situation. L’arroseur arrosé.

Récession + inflation étant les pires ennemis des valeurs boursières un nouveau krack boursier est prévisible.

Ainsi l’aveuglement des dirigeants européens aura conduit à rétablir le mal qu’il voulait combattre par-dessus tout, avec en prime la récession et le chômage.
L’année 2013 (comme souvent les années en treize) sera bien une année « terrible ».

Bernard ARNAULT, L'INGRAT


Suivant la « Libre Belgique » Bernard ARNAULT aurait demandé la nationalité belge ? Non ! il ne s’agit pas de la dernière histoire belge, encore que l’intéressé ayant démenti toute arrière pensée fiscale, la question est posée ? A moins que le « cht’i » le plus célèbre de France, après Dany BOON, n’ait fini par succomber à l’appel du plat pays voisin, comme le premier Johnny HALLIDAY venu. Quand à nous, nous pressentions un coup de cette nature dans notre article du 30 août dernier (« Une pleureuse manque à la chorale »)...
Coup qui vient de plus loin que la surtaxe à la sauce « hollandaise » issue des dernières élections. N’avait-t-il pas déjà acquis une maison à Bruxelles, comme tout bon futur émigré fiscal qui doit justifier des 3 ans de résidence belge ? Et plus loin encore, ne fait-il pas que rééditer son émigration américaine de 1981 à cause déjà (bis repetita) de l’élection d’un président socialiste (François MITTERRAND) ?
A New York (au 30 Rockefeller Plaza) et dans le Connecticut où il va domicilier sa société “off shore” (Shannon Holdings). Mais, après tout, en ces temps reculés il ne faisait que sauvegarder des intérêts qui devaient tout au travail des familles FERRET et SAVINEL.

Or l’essence de sa fortune il ne la doit plus, aujourd’hui, à sa famille, mais bien aux seuls contribuables français et quelques éminents... socialistes. Sa nouvelle fuite serait donc une double ingratitude envers ses bienfaiteurs et qui ne le mettrait pas à l’abri d’une action judiciaire « in rem verso » sur fondement de l’article 1371 du Code Civil, ou « enrichissement sans cause », dont le prescription est... trentenaire.*

Quand, après son échec américain, il revient en France (1984), les chars soviétiques sont bien loin. Pierre MAUROY est parti et un jeune homme très libéral, Laurent FABIUS, a pris sa place. Si libéral même qu’il va lui ouvrir tout grand, et naïvement ?, les caisses de l’Etat. D’abord en lui cédant pour 1 franc symbolique la Cie « Boussac St Frère » (CBSF, le 17.12.1984). Cette société habituée des subsides que l’Etat lui versait pour soutenir le groupe textile des frères WILLOT et l’empêcher de faire faillite, près d’1 milliard de francs.*

Auxquels vont s’ajouter 560 millions de francs supplémentaires, en grande partie détournés. Les fonds qui vont permettre d’acquérir la société    « Foncière    et    Financière    Agache    Willot »    (SFFAW, aujourd’hui    « Financière    Agache ».    L’unique    intérêt    de    Bernard Arnault), la holding des frères WILLOT qui contrôle tous les actifs sains, dont DIOR, et suivre l’augmentation de capital du 24 mai 1985. Le tout pour 134 millions de francs. Quand à l’industrie textile et « Boussac St Frère », destinataires de cette manne, il s’en débarrassera peu après, et les ouvrières avec.*
Quid des 426 millions disponibles ? L’essentiel (environ 300 millions de francs) sera placé dans la bien nommée « Peaudouce » (en court- circuitant la CBSF) revendue au suédois « Mölnlycke » grâce à un nouveau bilan flatteur pour le prix de... 2 milliards de F. (1987). Et avec la bénédiction d’un autre grand libéral, Edouard BALLADUR, successeur de FABIUS (qui lui décernera la légion d’honneur. Pour cet exploit ?). Des couches culottes pour un blanchiment en douceur.*

Grâce à ses relations politiques des deux bords*, Bernard ARNAULT échappera à la commission d’enquête voulue par François MITTERRAND en 1993 (trop de personnalités politiques seraient compromises)*. Mais quid avec cette gaffe, énorme, lui qui avait réussi à faire oublier un passé qui ne sera prescrit qu’en mai 2015 ?

UNE « PLEUREUSE » MANQUE AU CONCERT

Ainsi le 23 août dernier François Hollande, se rendant aux arguments de l’intime Jean Pierre Jouyet, nouveau directeur général de la Caisse des Dépôt a donc reçu à déjeuner une douzaine de patrons du CAC 40. Officiellement pour renouer les liens, officieusement pour demander le retrait de la mesure phare de la campagne électorale du candidat Hollande, l’imposition à 75% des revenus dépassant la barre fatidique du million d’euros.
Parmi cette délégation, vite baptisée le «concert des pleureuses » par l’humoriste de l’Elysée, on relevait au sein de la chorale, Christophe de Margerie (Total), Gérard Mestrallet (GDF Suez) Baudouin Prot (BNP Paribas) ect... les principaux sauf... Bernard Arnault (LVMH), pourtant le premier concerné avec 4,5 millions de revenus en 2011.
 
C’est que Bernard Arnault n’est plus très à l’aise, par les temps qui courent, à fréquenter les couloirs de l’Elysée. Dès fois qu’on s’intéresserait de trop près à la manière dont il s’est emparé de la Société Foncière et Financière Agache Willot (le SFFAW), devenue Financière Agache, et fondement de son groupe LVMH grâce à Dior. Mais surtout grâce à un certain... Laurent Fabius, alors premier ministre, et l’argent des... contribuables mis à sa disposition.*
 
Suivant une étude sur le sujet, « In rem verso »,* 90% du capital de la Financière Agache pourrait revenir à l’Etat sur simple fondement de l’article 1371 du code civil, soit 2 800 000 titres de cette société, bien plus que les 2,6 millions d’euros annuel qu’il aurait à payer jusqu’à la fin de sa vie.

Il serait donc bien avisé d’accepter cette mesure, plutôt que tenter d’échapper au super impôt en projetant de déguiser ses revenus sous forme d’emprunt (voir l’article du Nouvel Obs du 30.08.2012) et s’exposer à ce que le nouveau locataire de l’Elysée aille au bout de l’enquête à laquelle François Mitterrand avait fini par renoncer.
 
Au fond, pour Bernard Arnault, il ne s’agirait même pas d’un geste de solidarité mais d’un modeste remboursement d’une partie des fonds avancés par les contribuables à son seul profit. Ce qui serait la moindre des choses.
Affaire à suivre.

* « In rem verso », Edition de l’Omnibus, disponible sur notre site

QUAND C’EST FLOU...

... c’est qu’il y a un loup » disait la grand-mère de Martine Aubry. Ce slogan dont le phrasé, à peine modifié, pourrait être une vexante parodie de l’annonce publicitaire d’un célèbre fabricant de lunettes, pourrait bien finir par toucher du doigt le point faible du mandat présidentiel qui vient de s’ouvrir.
Certes le nouveau Président ne commet pas les fautes grossières de son prédécesseur, dont le mandat aurait pu se résumer par ce titre d’une comédie de Shakespeare, «Beaucoup de bruit pour rien », mais il donne la fâcheuse impression, non seulement d’être dépassé par les évènements (ce qu’on peut admettre face à l’ampleur de la tache) mais aussi par les hommes (et femmes) qui l’entourent, ce qui est moins admissible dans sa fonction.

Après avoir répété, tel Caton l’ancien, que la réforme du traité de Lisbonne, et en particulier son article 123 (voir l’article précédent « Encore un petit effort M Draghi »), est un préalable sans lequel aucun redressement économique n’est envisageable, j’ajoute que la chute actuelle des taux d’intérêt sur les marchés financiers pour les emprunts d’Etat ne doit pas faire illusion et que toute ratification du pacte budgétaire serait prématurée. D’autant que la France vient d’entrer en récession pour une période indéterminée, mais certainement longue. Attendons de voir ce que les socialistes néerlandais, attendus au pouvoir, feront.

Et ce constat, du moins en partie, a du être effectué dans l’entourage proche du Président. Il est donc vraisemblable que dans cet entourage quelques uns anticipent déjà un échec. Ce qui les pousse, des maintenant, à se démarquer. Ils sont faciles à identifier d’autant qu’ils figuraient tous comme candidats aux primaires socialistes :

Le plus manifeste, aujourd’hui, est Manuel Valls qui suit une démarche à la Sarkozy. Ministre de l’intérieur à poigne (on verra si c’est une poigne de communication, comme son prédécesseur, ou une poigne d’action). Et le mimétisme ne s’arrête pas là. Fils d’immigré, ancien maire, actif, privilégiant les opérations « coups de poing » (voir les expulsions de Roms). Si on devait le voir un jour en jogging devant les caméras, l’illusion serait totale. Prendra-t-il François Hollande pour un Jacques Chirac bis ?

Mais il y a aussi Arnaud Montebourg qui fait entendre sa petite différence. Contre les dirigeants de Peugeot, en faveur du nucléaire. Sa veine à lui ce serait plutôt la gauche nationale, pas très éloignée de celle de Mélenchon.

Enfin Martine Aubry qui, trop contente de la situation dégradée actuelle se gardera bien de renoncer à la direction du parti socialiste. Pour preuve la bataille qu’elle vient d’engager pour le non cumul des mandats. Et on ne tardera pas, au train où vont les choses, à voir ressortir des placards, de manière feutrée, la « gauche molle » accompagnée d’un « je vous avais bien prévenu ».

Ainsi, 100 jours à peine après sa prise de fonction, la campagne pour les élections présidentielles de 2017 est déjà lancée. Et si François Hollande n’a pas grand-chose à craindre sur sa droite (qui va se diviser profondément entre des candidats à petite pointure), il a tout à craindre sur sa gauche d’une coalition hétéroclite mais qui lui fera payer cher un échec économique. Et sa survie politique risque d’être aussi courte que celle de son prédécesseur et pour les mêmes motifs :
ne pas avoir su appréhender le problème principal et l’éradiquer, le traité de Lisbonne et son article 123. La petite accalmie de cet été sur les places financières due aux propos du président de la BCE, Mario Draghi, en a bien été la preuve. Mais maintenant il faut des actes.