CHACUN A LA GLOIRE QU’IL PEUT
Il y a quinze ans, déjà !, la France s’extasiait de la victoire de son équipe sur le Brésil (3 à 0), en finale de la coupe du monde de football. Et, il est vrai, l’exploit n’était pas mince. Quinze ans ont passé et la France continue de s’extasier sur la victoire de son équipe (3 à 0), et sa qualification pour la coupe du monde en ce même Brésil, sur la modeste équipe d’Ukraine. A onze contre dix, un hors jeu au second but et l’aide d’un défenseur ukrainien qui marque contre son camp au troisième !
La gloire est relative et permet donc de classifier ses héros. Il est à craindre que notre nouvelle gloire trahisse la rétrogradation du football français de la première à la seconde division.
Mais si, comme d’aucuns le pensent, le football était le miroir de notre société, force serait de conclure que la France, elle-même, aurait rétrogradé. De la deuxième (où elle se trouvait déjà) à la troisième division des nations au cours de cette même période de quinze ans.
Au football, comme ailleurs, la responsabilité principale incombe toujours aux chefs, les sélectionneurs. D’un coté de Raymond Domenech à Didier Deschamps. De l’autre de Jacques Chirac à François Hollande en passant par Nicolas Sarkozy !
Y-a-t-il quelque chose à ajouter ?
GBA
le 20.11.2013
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