LE SOUPCON ET LA PREUVE
Un ministre peu soucieux d’aller vivre au Larzac
ci-devant médecin de l’esthétique en vrac
fut accusé s’être livré à coutumier fric-frac,
escamoter au fisc son fric dans havresac.
Ni vu ni connu, c’est dans la ville du lac
que le tour de passe-passe, à l’abri des « Kodak »,
se serait accompli. Un homme roulant Cadillac
pouvait-il se livrer à ce genre de mic-mac ?
C’est au ministère des déficits et des krachs,
tous plus vertigineux que gouffre à Padirac
qu’exerçait ce ministre ce qui, tout à trac,
faisait un peu désordre, à voir avec un couac.
Comme la bande sonore qui n’avait rien d’intacte,
la « preuve » qui accusait ce ministre didacte
ce qui faisait crier à l’homme du tac au tac,
A la machination ! A la trompeuse arnaque !
Ayant gardé confiance avec son grand cornac,
et la preuve du délit n’étant pas dans le bac,
il réclama enquête au sujet de son sac
confiant qu’il n’était meilleure défense qu’attaque.
Soupçon n’est pas une preuve ! Au pays du tic-tac
les banquiers sont bavards comme défunts mis en sac.
Il ne risquait donc rien de l’enquête de la BAC
qui mettrait à néant Mediapart et sa traque.
Confiant et souriant, « l’affaire est dans le sac
si, à l’avenir, je demeure loin du lac »
se dit le bon ministre pas marqué par l’attaque
« ne suis-je pas tant dur à abattre que Chirac ? »
Hélas j’ai épuisé toutes mes rimes en « ac »
et ne puis dire la fin de cette histoire en vrac.
Je salue le lecteur d’un coup de chapeau claque
avec lui le ministre, l’habile Cahuzac.
GBA
Le 14.01.2013
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