mercredi 25 juillet 2012

HENRI GUAINO ET LES NOTABLES APEURES


Lundi le fantasque Henri GUAINO a déclaré trouver François HOLLANDE plus proche de la France de Vichy alors que lui se sentirait proche de la France de de GAULLE ! Voire.

N’était-il pas, Henri GUAINO, «l’homme à penser» (et dépenser) de la « triade »    Guaino-Guéant-Sarkozy ?    Dont    le    credo    républicain est    paru    à beaucoup plus proche de la «trinité» travail-famille-patrie que de liberté- égalité-fraternité? Qui plus est toujours ardent propagandiste d’une étroite collaboration (en la forme soumise) avec l’Allemagne !
Qu’aurait choisi le citoyen GUAINO en 1940 ? Vichy ou, comme il l’assure, l’ennemi héréditaire anglais auprès de qui un certain général, dont il se réclame, avait trouvé refuge ? La collaboration ou la résistance... verbale ? Le notable apeuré de proximité ou lointain ? Et le calcul de probabilité n’est pas très favorable au notable GUAINO, même à Londres.
C’est ainsi que François HOLLANDE, comme Jacques CHIRAC (à la différence de tous leurs prédécesseurs), ont eu raison de rappeler que la France des Français de 1940 s’était, en très grande majorité, ralliée à la collaboration promue par Vichy. Qu’ils ne furent qu’une infime minorité (surtout de l’intérieur) à s’y opposer (qui ne deviendra majorité qu’à la fin de la guerre...). Et l’idée saugrenue qu’il y ait pu avoir, en ces temps qu’on voudrait effacer, deux France, l’une digne et l’autre indigne, n’est rien moins que le « ce n’est pas moi c’est lui, Monsieur » que l’on entend dans une cour de récréation.

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