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vendredi 14 mars 2014

POURQUOI LA CRISE ECONOMIQUE EST LA POUR LONGTEMPS !







 


POURQUOI LA CRISE ECONOMIQUE EST LA POUR LONGTEMPS !


 




Les idiots de tous poils qui claironnent la fin de la récession économique se fourrent le doigt dans l’oeil. Nous avons déjà expliqué quel rôle néfaste avait joué le traité de Maastricht (reconduit à Lisbonne) comme facteur déclencheur.
Comment ses artisans, croyant bien faire, avaient joué aux apprentis sorciers. Nous l’avons dit, écrit et réécrit. Il est donc inutile de continuer à jouer les « Cassandre » pour la race de sots (et leurs conseillers) qui prétendent nous gouverner depuis un bon quart de siècle. Ils n’ont pas entendu car sottise et surdité vont toujours de paire. Adressons-nous plutôt au petit nombre de ceux qui, çà et là, doutent et par conséquent réfléchissent.


 
L’enfer est pavé de bonnes intentions. La mise en oeuvre de l’euro fut une bonne intention n’eurent été les méchantes fées anti-inflationnistes que l’on chargea de veiller sur son berceau pour assurer le lange. La parcimonie monétaire qui a suivi l’introduction de l’euro a donc impacté, dans l’ordre, les Etats membres (sauf, mais provisoirement, l’Allemagne), les petites et moyennes entreprises et enfin les ménages (chômage et stagnation des revenus). Et voilà que les seuls qui paraissaient à l’abri, qui consommaient encore un peu, les retraités de plus en plus financés par l’emprunt, vont se joindre à la troupe des nécessiteux.


 
Deux informations noyées dans la masse des scandales politico-financiers qui éclosent en ce printemps 2014 sont passées inaperçues. La mensualisation, en France, des retraites complémentaires pour faire l’économie des avances trimestrielles et leur désindexation de l’inflation, c'est-à-dire leur réduction. Ces alertes, dans le monde, n’ont pas échappé au regard aigu d’un financier très averti, Warren Buffet.


 La crise des retraites par répartition est en marche, non seulement en France et en Europe, mais dans le monde entier. Il suffit d’un coup d’oeil sur les tableaux démographiques des Etats. De plus en plus de retraités financés par un nombre d‘actifs qui stagne, voire diminue. Et ce phénomène n’affecte pas que les pays dits développés. Il affecte déjà les pays émergents, dont la Chine.


 
Ainsi tout laisse à penser que la consommation, qui déjà marque le pas, ira à reculons. Dès lors la croissance fera de même et de même le chômage qui va s’inscrire comme une donnée permanente de nos économies, au taux de 20%. Un cycle économique, particulièrement vicieux, est donc en marche qui va s’auto alimenter. La spéculation financière qui le tient encore, tant bien que mal, va voir l’économie réelle se dérober sous ses pieds. Que voulez-vous qu’elle fasse à son tour ?


 
Face au tsunami économique qui se prépare à frapper la France (et les économies du monde) le pacte de responsabilité du malheureux Hollande est dérisoire, comme le furent les mesures de son prédécesseur. Malgré tout nos deux derniers présidents passeront à la postérité, à leur corps défendant, celle que figura Bruegel l’ancien dans son tableau « les aveugles ».


Ainsi même les nuls ne sont jamais totalement vains, ils servent parfois à susciter un chef d’oeuvre de l’art !


 
GBA
Le 14.03.2014


 


 
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lundi 23 septembre 2013

titre du bloc note d'Ivan Rioufol.Figaro du 20.09.2013:"MARINE PORTEE PAR SES ADVERSAIRES"



                                       Titre du bloc note d’Ivan Rioufol. Figaro du 20.09.2013:
                                             « MARINE PORTEE PAR SES ADVERSAIRES »


« Cette France réveillée est porteuse d’un idéal qui n’est représenté ni à gauche ni à droite » fait-il observer. Qui peut douter de cette analyse quand le « professeur » Hollande croit qu’il lui suffit d’enseigner aux Français l’arithmétique économique. Mais son cour est ennuyeux et, au surplus, le sujet mal maîtrisé. Résultat : à chaque intervention la classe se vide un peu plus. Et que dire des dirigeants de l’UMP qui n’ont pour tout programme que de se démarquer du FN ! Incapable d’autocritique il laisse le Front seul établir le constat des échecs répétés de la droite et de la gauche, la même politique imbécile de l’UMPS ! Il ne manque plus qu’une appréhension correcte des causes pour trouver les remèdes qui guériront la France. Pas la « mondialisation » (aussi vieille que la Renaissance) qui n’est pas la cause de tout le mal, même si ses dérives sont aggravantes.
Pas l’euro, non plus. Le FN gagnera davantage de crédibilité en renonçant au retour du franc. Que, au contraire, la conservation de l’euro facilitera son objectif. Mais pas l’euro né du traité de Maastricht, confirmé à Lisbonne, la cause principal du mal. Mais un euro libéré des articles 104 et 123 des traités qui font interdiction aux Etats d’emprunter à la BCE. Résultat :
- des Etats de la zone euro (endettés par nature) se sont trouvés, pour la première fois de l’histoire, mis sous la tutelle des marchés et de leurs agences de notation, donc d’intérêts privés,
- marchés qui ont vite compris que leur intérêt n’était plus de prêter à des entrepreneurs privés mais à des Etats (à l’abri du dépôt de bilan). En particulier si le prêt est effectué dans une devise stable et de réserve (comme l’euro).
 
Alors qu’il fallait souscrire le contraire : interdire aux Etats de la zone euro d’emprunter sur les marchés, laisser ce soin à la seule BCE, unique source de financement de ces Etats et capable d’ajuster des taux d’intérêt et imposer des règles de bonne gestion budgétaire.
La France, qui s’est fait « rouler dans la farine » a les moyens d’imposer la révision de ces traités à l’Europe (qui ne peut se permettre une nouvelle crise). Ce qui lui a fait défaut, jusqu’ici, c’est la lucidité de ses leaders et leur courage !
Angela a montré à tous qu’elle « en avait plus dans le pantalon » que les Jacques, Nicolas ou François.
 
GBA le 23.09.2013
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vendredi 19 avril 2013



 
SARKOZY-HOLLANDE :

(deux idiots « utiles » au service de l’économie dogmatique)


Il y a pire que des dirigeants malhonnêtes, des dirigeants sans consistance intellectuelle, faciles à faire arc-bouter sur des certitudes idiotes. L’économie n’est pas une science, pas même une science « molle ». Elle est bien plus difficile à appréhender et sa mise en oeuvre est hors de portée des économistes : de l’intuition dans un cadre de bon sens.
La toute récente controverse à propos de la thèse des économistes de l’université de Harvard, Reinhart et Rogoff (contestée par les économistes de l’université du Massachusetts), en est une nouvelle illustration. Quelle valeur « scientifique » accorder aux thèses de « Eight centuries of financial folly», publié par les premiers en 2010 ?

 

1°) Que le niveau de la dette d’un Etat est inversement proportionnel de sa croissance !
2°) qu’au-delà de 90% du PIB la croissance tombe à… 0 ! Et de prendre des références remontant à… 8 siècles en arrière.
A première vue pas besoin d’être diplômé d’Harvard pour penser à une corrélation possible entre ces deux facteurs. L’argent dépensé au service de la dette n’irait pas aux investissements productifs ! Plus l’un augmente plus l’autre doit diminuer. C’est une simple question de bon sens ! Mais pourquoi 90% et non pas 80 où 100% ?
Aux Etats-Unis la dette publique atteint 16 000 milliards de dollars, soit 100% du PIB, mais le taux de croissance y est encore de 2.5% (dernier trimestre 2012 et projection 2013). Dans la zone euros la dette publique n’est que (si l’on ose dire) de 88% du PIB mais la croissance y est nulle, voire négative.
Ajoutons qu’aller puiser des références dans un passé lointain alors que les données économiques ne sont fiables que depuis un siècle à peine me parait une galéjade. Et que dire de la part propre de chaque Etat dans l’économie nationale (près de 50% en France) qui peut aller du simple au double !
Mais le facteur principal, non pris en compte par les auteurs dans leur thèse, est la politique monétaire de chaque pays. Active aux USA qui peuvent ainsi faire face au besoin de financement de la dette sans ponctionner les investissements productifs, nulle dans la zone euro où l’application des (malheureux) traités de Maastricht et Lisbonne, inspirés des thèses monétaristes, force chaque Etat à un choix alternatif.
L’ennui de la thèse des économistes de Harvard (après tout ce n’était qu’une thèse) est qu’elle est venue épauler les théories de l’école de Chicago (Milton Friedman), mises en oeuvre par Reagan et Thatcher, et influer (dans la mauvaise direction dans le contexte actuel) les « conseillers » économiques de nos gouvernants. Paul Ryan au congrès des Etats-Unis, Olli Rohn à la commission européenne (sans compter Mario Draghi à la BCE). Faire descendre sous la barre des 90% l’endettement des Etats aux prix d’une marche forcée. C’est ce qui est entrepris en France depuis 2010 et que nous n’avons cessé de dénoncer depuis deux ans
(voir «Triple A pour triples ânes » et les articles qui ont suivi).  

 

Sous le diktat de la chancelière allemande, François Hollande, comme Nicolas Sarkozy, y a calé sa politique économique. C’est leur « faillite » commune, déjà établie, qui en fera, pour l’Histoire, des idiots utiles à ceux qui érigent l’économie en dogme !
 
GBA
Le 19.04.2013

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mardi 26 février 2013

L'AVERTISSEMENT SANS FRAIS DES ITALIENS







                                  L’AVERTISSEMENT SANS FRAIS DES ITALIENS

Il est intellectuellement satisfaisant, mais aussi déprimant, de rappeler ce que nous écrivions dans un petit essai publié sur le net dès le 8 septembre 2011,
"Triple A pour triples ânes », qui fut, parait-il, sur la table du candidat HOLLANDE :
 
"La pensée unique prône une politique vertueuse de réduction des déficits, partout.
 La rigueur. C’est la troisième erreur de nos dirigeants dépassés par
 la situation (s’il n’est pas sot d’être rigoureux, ça l’est de l’être à contretemps),
après leur aveuglement de 2007/2008 et le recours massif à l’emprunt.
C’est aussi celle du FMI et de sa nouvelle directrice, l’ex marquise de Touvatrébien.

Mais cette politique de rigueur est vouée à l’échec, pour trois raisons :

-la première est qu’elle ne donnera aucun résultat en matière de résorption de la dette. Prenons un exemple et admettons qu’un Etat comme la France soit en mesure de dégager un excédant budgétaire de dix milliards d’euros par an (hypothèse hautement improbable puisque le déficit actuel est de l’ordre de dix fois plus, près de cent milliards d’euros).
Il faudrait 90 années d’efforts constants pour venir à bout de la moitié de l’endettement. Est-ce vraisemblable ?

-La seconde est que cette politique provoquerait une récession générale des Etats et ainsi le remède serait pire que le mal et la dette ne ferait que croître. On l’avait déjà constaté en 1929. Il faudra la seconde guerre mondiale pour voir le monde sortir définitivement de la grande crise des années 30.

-La troisième est qu’une telle politique finirait par engendrer des cataclysmes sociaux dont nul ne saurait dire où ils nous conduiraient ».

Après que soit en voie de confirmation (même en Allemagne) notre deuxième proposition voici, qu’après la Grèce, les élections générales italiennes des 24 et 25 février annoncent l’arrivée imminente de la troisième.
L’effondrement du candidat « MONTI », candidat de l’Allemagne, de la  Commission europénne et de la pensée unique « la rigueur coute que coute" et la montée des candidats populistes anti européens sonnent l’alarme. Quid de nos propres dirigeants ? Pas mieux lotis que MONTI ! Nicolas SARKOZY, homme lige d’Angela MERKEL y doit son échec, mais aussi son successeur, François HOLLANDE, dont on pouvait espérer qu’il avait su tirer la leçon… Mais force est de constater qu’il ne l’a pas fait et qu’il conduit l'économie française droit dans le mur.Rappelons la cause de tout le mal, pourtant facile à identifier (outre l’incurie financière habituelle de nos politiciens) «… la cause de tout le mal : cet alignement (sur l’Allemagne) et ces traités (articles 104 et 123 des traités de Maastricht et de Lisbonne) dont la rédaction avait été confiée à des QI négatifs, ratifiées par d’autres, non moins négatifs. Avec pour effet, précipiter dans les bras des prêteurs privés les Etats signataires. Et, pour résultat la crise financière de l’euro et ses effets secondaires sur l’économie européenne (et mondiale) » 
(article de septembre 2012).
A défaut, pour nos politiciens, de traiter ce problème à la racine, voici comment les choses devraient se présenter, en prospective :
"Un peu de bon sens et de prospective nous montrent que cette troisième voie (inversion des articles 104 et 123 des traités européens) finira par s’imposer, non par la volonté des hommes mais par la force des choses. C’est une simple question de temps. Alors on verra de nouveaux dirigeants, comme il en a toujours été en temps de crise (exemples de Clemenceau, Roosevelt ou Churchill) surgir et remettre de l’ordre en imposant leur diktat. A moins que ce ne soit les peuples, eux-mêmes, lassés par tant de sottise qui finissent par imposer leur volonté. Quoiqu’il en soit le mouvement partira d’un des principaux Etats de l’Europe qui, sous la menace de déclencher une crise de l’euro, forcera les autres Etats, sous pression, à suivre ». (« Triple A pour triples ânes », septembre 2011).
A l’époque nous pensions à la France et HOLLANDE, mais l’Italie pourrait bien être cet Etat ?

GBA
Le 26.02.2013
 
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