Affichage des articles dont le libellé est crise. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est crise. Afficher tous les articles

vendredi 18 avril 2014

CHRONIQUE "FEMME ACTUELLE" extrait de l'omnibus hebdo



Chronique    « femme actuelle » 


J’aime cette phrase de Simone De BEAUVOIR : « On ne naît pas femme, on le devient. »

Après  notre naissance, une longue période d’apprentissage s’offre à nous, petite enfance, enfance, adolescence…..L’affection maternelle, paternelle, si on a de la chance même de la tendresse familiale….L’éducation parentale, scolaire sont  nécessaires  à  nous socialiser, à développer notre instruction, nos connaissances, nous permettent  d’acquérir suffisamment de confiance en nous  pour nous comporter convenablement envers autrui, à confronter l’existence,  voire nous donner l’envie de transmettre à notre tour.En outre, les années d’études contribuent à  éloigner la jeune femme de l’ignorance, à acquérir son libre arbitre, voire l’aider à devenir autonome financièrement. Et très vite le choix de vie s’impose en devenant adulte…en devenant une femme :
envisager d’être une femme active indépendante, carriériste avec la période de maternité reportée ?   ou
selon la loi de la nature propre au renouvellement de l’espèce,  opter pour la maternité en choix prépondérant.  
La décision s’attache à l’image qui  nous correspond: quel l’image je souhaite véhiculer ? :
-celle de la femme battante, déterminée à prouver sa capacité de réussir par elle-même et pour elle-même…la vie parfois ne lui laissant point d’autres choix….
                                                                                         
-celle de la femme épanouie par la maternité, prête à s’asseoir sur certains plaisirs personnels  et favoriser plutôt la transmission mère- enfant, élever ses enfants, les aider à grandir, à réussir et occuper le maximum de son temps à leur faire découvrir une pléthore de choses….
                                                      
-celle de la femme alliant les deux : épanouissement professionnel et épanouissement maternel…
Seulement cette troisième option n’est-elle pas une utopie ?…Peut on ?  dans la conjoncture actuelle où tout évolue très vite, où la crise économique s’amplifie, où la menace du chômage pèse,  laissant peu de place au tâtonnement,  se donner à fond dans ses activités professionnelles ?  tout en assurant avec  patience et assiduité les besoins affectifs, quotidiens de nos enfants. Le fait de confier notre enfant à une personne ou une structure dès ses premiers mois souligne déjà le fait que l’on confie toutes ses premières acquisitions à quelqu’un d’autre que soi… Seront-elles mieux pour nos enfants que leur  propre mère ? comment être proche ensuite de ses enfants si  dès le commencement de leur vie on s’en éloigne ?
En cas de litige, La société nous rappelle vite à l’ordre, nous ramenant à notre statut de femme (en occurrence mère) et  en soulevant le problème de la responsabilité !
Ces préoccupations manichéennes nous font réaliser  que l’ « on ne naît pas femme, mais qu’on le devient »……..


M.Ch

vendredi 14 mars 2014

POURQUOI LA CRISE ECONOMIQUE EST LA POUR LONGTEMPS !







 


POURQUOI LA CRISE ECONOMIQUE EST LA POUR LONGTEMPS !


 




Les idiots de tous poils qui claironnent la fin de la récession économique se fourrent le doigt dans l’oeil. Nous avons déjà expliqué quel rôle néfaste avait joué le traité de Maastricht (reconduit à Lisbonne) comme facteur déclencheur.
Comment ses artisans, croyant bien faire, avaient joué aux apprentis sorciers. Nous l’avons dit, écrit et réécrit. Il est donc inutile de continuer à jouer les « Cassandre » pour la race de sots (et leurs conseillers) qui prétendent nous gouverner depuis un bon quart de siècle. Ils n’ont pas entendu car sottise et surdité vont toujours de paire. Adressons-nous plutôt au petit nombre de ceux qui, çà et là, doutent et par conséquent réfléchissent.


 
L’enfer est pavé de bonnes intentions. La mise en oeuvre de l’euro fut une bonne intention n’eurent été les méchantes fées anti-inflationnistes que l’on chargea de veiller sur son berceau pour assurer le lange. La parcimonie monétaire qui a suivi l’introduction de l’euro a donc impacté, dans l’ordre, les Etats membres (sauf, mais provisoirement, l’Allemagne), les petites et moyennes entreprises et enfin les ménages (chômage et stagnation des revenus). Et voilà que les seuls qui paraissaient à l’abri, qui consommaient encore un peu, les retraités de plus en plus financés par l’emprunt, vont se joindre à la troupe des nécessiteux.


 
Deux informations noyées dans la masse des scandales politico-financiers qui éclosent en ce printemps 2014 sont passées inaperçues. La mensualisation, en France, des retraites complémentaires pour faire l’économie des avances trimestrielles et leur désindexation de l’inflation, c'est-à-dire leur réduction. Ces alertes, dans le monde, n’ont pas échappé au regard aigu d’un financier très averti, Warren Buffet.


 La crise des retraites par répartition est en marche, non seulement en France et en Europe, mais dans le monde entier. Il suffit d’un coup d’oeil sur les tableaux démographiques des Etats. De plus en plus de retraités financés par un nombre d‘actifs qui stagne, voire diminue. Et ce phénomène n’affecte pas que les pays dits développés. Il affecte déjà les pays émergents, dont la Chine.


 
Ainsi tout laisse à penser que la consommation, qui déjà marque le pas, ira à reculons. Dès lors la croissance fera de même et de même le chômage qui va s’inscrire comme une donnée permanente de nos économies, au taux de 20%. Un cycle économique, particulièrement vicieux, est donc en marche qui va s’auto alimenter. La spéculation financière qui le tient encore, tant bien que mal, va voir l’économie réelle se dérober sous ses pieds. Que voulez-vous qu’elle fasse à son tour ?


 
Face au tsunami économique qui se prépare à frapper la France (et les économies du monde) le pacte de responsabilité du malheureux Hollande est dérisoire, comme le furent les mesures de son prédécesseur. Malgré tout nos deux derniers présidents passeront à la postérité, à leur corps défendant, celle que figura Bruegel l’ancien dans son tableau « les aveugles ».


Ainsi même les nuls ne sont jamais totalement vains, ils servent parfois à susciter un chef d’oeuvre de l’art !


 
GBA
Le 14.03.2014


 


 
Email : correspondance@editiondelomnibus.com


www.editiondelomnibus.com

dimanche 8 décembre 2013

LA CRISE DE CENT ANS





 
                                                     LA CRISE DE CENT ANS ?


L’éternel retour de l’histoire est-il inscrit dans les astres ? C’est ce que croyaient les anciens Babyloniens qui, juchés du haut de leurs ziggourats, observaient les configurations astrales guettant le « remake » de certaines d’entre elles. A partir du ciel on pouvait donc prédire ce qui adviendrait sur Terre. Nostradamus n’agissait pas autrement en préparant ses Centuries astronomiques.
Pour les sceptiques (dont je suis) l’histoire ne se répète pas. Il n’en demeure pas moins qu’elle a tendance à… bégayer. Après tout des causes voisines n’entraînent-elles pas des effets similaires ? Ainsi notre futur aurait laissé des traces quelque part dans l’histoire ! Une succession ininterrompue de gouvernants calamiteux, comme aujourd’hui.
 
1789 ? Beaucoup y voient les mêmes prémices d’une nouvelle révolution : François Hollande ne serait-il pas Louis XVI ? Tous deux faibles à l’intérieur et audacieux à l’extérieur (guerre en Amérique pour l’un, guerre en Afrique pour l’autre). Leur temps connut la crise économique accompagnée de sa misère sociale. Mais deux facteurs déterminants me font douter de ce rapprochement qui ne manque pas, néanmoins, de pertinence. La dynamique révolutionnaire, très forte en 1789, quasi inexistante aujourd’hui et des prédécesseurs directs du roi sans tête, aussi dépourvus que lui.
 
Si la répétition de cette période de convulsion n’est donc pas à retenir, quelle autre ? Peut être les guerres de religion et les trois fils ineptes de Henri II ? Mais en ce temps
là il y avait de la révolution dans l’air qu’on appela, de façon plus mesurée, la réforme. Il nous faut donc remonter plus loin encore, jusqu’à… la guerre de cent ans.

Elle prit place quand trois rois presqu’à la file, tout aussi ineptes, succédèrent aux Capétiens. Les premiers Valois. Cette transition a quelque chose de 1995, qui vit une nouvelle triplette de présidents élus accomplir la prophétie hautaine d’un François Mitterrand qui assurait qu’après lui, « n’importe qui pourrait être élu président ». Et c’est ce qui advint. Mais revenons à nos Valois :
1°) A commencer par Philippe VI de Valois qui débuta une simple carrière de régent (l’équivalent d’un premier ministre), avant de devenir roi par un énorme coup de chance. Voici comment le décrivait Froissart « ce roi Philippe en son jeune temps avait été un rustre poursuivant joutes et tournois». Sa défaite à Crécy inaugura la guerre de cent ans et la fin de son règne connut la grande peste qui amputa le royaume de la moitié de sa population. Les mauvaise nouvelles volent en escadrille, comme l’affirme un fin connaisseur, Jacques Chirac.
2°) Son successeur, Jean II, dit « le bon » sera pis. On lui doit (tiens-tiens) la création du Franc, qui allait disparaître… précisément avec l’avènement de Jacques Chirac. On lui doit aussi une énorme rançon et les taxes nouvelles pour la payer. Rançon qui nous renvoie à la dette de la France d’aujourd’hui et au flot d’impôts qui s’en est suivi.
3°) Nous allons sauter Charles V, qui fit exception, pour nous intéresser à son fils, Charles VI, dit le fol. Il n’était fou que par intermittence et sa femme, d’origine italienne par sa mère (elle aussi Milanaise !) était folle de son corps et des deniers de l’Etat… On lui doit, après la défaite d’Azincourt, sa soumission à l’Angleterre (comme d’autres à l’Allemagne de Merkel) mais aussi l’instauration du premier régime de retraites en France… auquel notre « moderne » triplette est aujourd’hui confrontée.
 
Bien sur Jacques Chirac n’est pas Philippe de Valois, Jean II ne ressemble guère à François Hollande et la folie de Charles VI n’est pas celle de Nicolas Sarkozy. Mais l’histoire nous renvoie de drôles d’échos, d’une troublante actualité ! Et si la crise que nous connaissons aujourd’hui était là pour durer les cent prochaines années ?


GBA
Le 08.12.2013

Email : correspondance@editiondelomnibus.com


www.editiondelomnibus.com

samedi 6 avril 2013

LA CINQUIEME DYNASTIE



 


Extrait des «
contes et fables de l’Omnibus »

 
LA CINQUIEME DYNASTIE
 
C’était déjà le septième roi
de la cinquième dynastie,
il avait pour prénom François
et régnait sur la Franconie.
 
De la crise qui semait l’effroi
il cherchait en vain la sortie
mais moins bien que cloche au beffroi
on entendit sa litanie.
 
Au pays des mille autres lieux
nul n’avait coeur à l’ouvrage,
il n’y a plus juste milieu
quand tout part au dérapage !
 
Etait-il seul responsable ?
On ne peut faire tel raccourci,
six avant lui étaient coupables
qu’il convient de nommer ici.
 
Le premier était général
mais Bonaparte aucunement
c’est donc sans livrer bataille
qu’il perdit trois départements
 
 
Le second eut fâcheuse pensée
de mourir prématurément
y ajoutant, mauvaise idée,
le choix d’un dauphin … fainéant.
 
Vint après l’accordéoniste,
qui seul croyait en son destin.
Après un petit tour de piste
laissa ses sujets sur leur faim.
 
Politicien, le quatrième,
était connu pour endurer.
Dynaste de la quatrième
n’avait autre souci que durer.
 
Quand à parler du cinquième,
genre abracadabrantesque,
quand des ans vint le douzième,
il vira gaga ou presque.
 
Enfin arriva le sixième
et avec lui la confusion
de mardi gras après carême,
mais ce n’était qu’une illusion.
 
Ainsi la cinquième dynastie
ne produisit que tristes sires
mais sortir de cette avanie
requiert plus que de les maudire.
 
Il nous faut la révolution,
comme il fut en quatre vingt neuf
quand las d’être pris pour portion
le peuple cessa de faire l’oeuf !
 
GBA à la Fontaine
le 06.04.2013

Email : correspondance@editiondelomnibus.com



www.editiondelomnibus.com

lundi 7 janvier 2013

NOS VOEUX POUR 2013





                                         
                « PLUS DE CARACTERE ET DE LUCIDITE M. LE PRESIDENT ! »


Monsieur le Président,

Ce n’est pas parce qu’un mandat présidentiel a mal débuté qu’il doit finir comme il a commencé. Votre prédécesseur l’avait mieux initié que vous et voyez comme il a fini ! Pour peu que vous mettiez à profit votre atout principal, la chance et un peu plus de caractère et de lucidité dans l’analyse de la situation, il se pourrait que la fin soit plus heureuse que le début !

Déjà la crise de l’euro, grâce à M DRAGHI, s’est éloignée et la confiance des marchés un peu rétablie (baisse des taux d’intérêt sur les emprunts d’Etat entreprise de la bourse). Reste la crise économique dont la cause première demeure inchangée : le traité de Maastricht et son article 104 repris par celui de Lisbonne et son article 123, dont nous n’avons eu de cesse de dénoncer les effets pervers.

S’il est louable de vouloir réduire le déficit budgétaire encore faut-il que le remède ne tue pas le malade. Le redressement de la France ne pourra se faire par réductions massives de dépenses et augmentation des impôts, tous azimuts qui vont peser sur la consommation et l’investissement. Un seul poste budgétaire n’affecte ni l’un ni l’autre, les 45 à 50 milliard d’euros annuels des intérêts de la dette. La BCE doit non seulement pouvoir racheter la dette des Etats, mais à l’avenir être seule autorisée à leur prêter, à l’exclusion des marchés. Ce fut la première grossière erreur d’analyse de vos prédécesseurs (de Mitterrand à Sarkozy). La seconde, qui lui est liée, étant d’avoir accepter un « euromark »
pour toute l’Europe et ouvrir à l’Allemagne le marché européen grâce à la conversion du mark en euro !
Au lieu que le renversement des articles incriminés règlera d’un coup la question de l’équilibre budgétaire tout en faisant chuter la valeur de l’euro, de façon naturelle, sans avoir recours à sa dévaluation préconisée par M Attali (meilleur chef d’orchestre que conseiller économique). L’impact sur l’économie sera immédiat et la courbe du chômage inversée.

C’est la seule manière d’empêcher l’effondrement économique de la France et éviter qu’elle ne soit plus qu’un pays voué à l’agriculture et au tourisme. Ce que n’avait pu réaliser Hitler, deux stupides traités sont en passe de le faire. Mais pour mener à bien cette tache il vous faut plus de caractère que vous n’en avez montré dans l’affaire « Mittal » qui, sinon, va peser sur votre mandat comme le« Fouquet ‘s » sur celui de Sarkozy. C’est pourquoi nos voeux pour 2013 sont :

              « un peu plus de caractère et de lucidité Monsieur le Président ».

GBA

Le 5 janvier 2013
Email : correspondance@editiondelomnibus.com

www.editiondelomnibus.com