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vendredi 15 novembre 2013

IL N'Y A QUE LES IMBECILES QUI NE CHANGENT PAS D'AVIS !





              IL N’Y A QUE LES IMBECILES QUI NE CHANGENT PAS D’AVIS !

 

Qui est ce connaisseur en la « matière » qui ajoute, imprudemment, « je l’ai toujours dit » ? Jacques Chirac ! C’est ainsi que l’ancien président de la république parait, par avance, avoir qualifié ses successeurs tout en appelant à voter pour… le second !
Car s’il en est un qui ne change pas d’avis c’est bien François Hollande ! Ne cesse-t-il pas de répéter qu’il n’est d’autre politique que celle qu’il conduit ? Et de s’engager, jour après jour, un peu plus profondément dans l’impasse. Qu’elle est donc cette politique qui serait privée d’alternative ? Celle déjà engagée par son prédécesseur : réduire les déficits de la France en augmentant les prélèvements fiscaux. Aux 30 milliards d’euros d’impôts divers de Sarkozy, Hollande vient d’en rajouter, en seulement 18 mois, 30 supplémentaires !!!
N’y aurait-il donc pas d’alternative ? Il faut en effet être bien sot pour ne pas la voir ! La croissance du PIB.
 

Depuis 2007 le PIB français stagne : autour de 2 000 milliards d’euros, soit l’équivalent de la dette. La part prélevée par la puissance publique atteint 47%, soit 940 milliards d’euros (la plus élevée au monde). Une augmentation du PIB de 1%, soit 20 milliards d’euros, produirait donc une collecte supplémentaire de 9,4 milliards d’euros. Soit, depuis 2007, un encaissement de près de 60 milliards d’euros, l’équivalent des impôts nouveaux des deux derniers quinquennats, sans aggravation du chômage. Et si la croissance avait été à peine plus élevée, 1.5%, le prélèvement aurait été de près de 90 milliards entraînant un début de création d’emplois nouveaux et donc une décroissance du chômage.
 
Pour réussir ce challenge (somme toute assez modeste) il suffisait donc de faire exactement le contraire de la politique qui avait été suivie. Ne pas augmenter les prélèvements publics tout en s’efforçant de réduire le train de vie de l’Etat.


Ainsi, à peine arrivé au pouvoir, François Hollande (même avec un QI moyen de 100) pouvait effectuer ce constat d’échec de la politique suivie par son prédécesseur pendant cinq ans. Et donc détricoter ce qu’il avait tricoté (éco taxe, TVA sociale,…) N’ayant tiré aucune leçon, au contraire, il voit sa responsabilité aggravée.
Pour faire bonne mesure il devait, pareillement, comprendre l’impact négatif des traités de Maastricht et Lisbonne faisant interdiction aux Etats membres de la zone euro d’emprunter auprès de la BCE* et obtenir la réforme de ces dispositions qu’il faut bien qualifier, elles aussi, d’imbéciles.

Pour ce qui la concerne, la France s’est vue privée d’une politique dite de « quantitative easing » consistant à faire racheter par la banque centrale des obligations du Trésor à des taux au moins 4 fois plus faibles que ceux pratiqués sur le marché (tout en s’affranchissant de leur diktat) d’où baisse de la charge financière de l’Etat (et qui aurait aussi contribué à faire chuter l’euro et donc favoriser les exportations). L’exemple de l’Angleterre (non membre de l’euro) qui vient de réaliser une croissance de 0.8% de son PIB au 3ème trimestre de cette année (contre une chute de 0.1% en France) en est une illustration.

 
Ainsi les Français savent que, non seulement leur président parait dépourvu de caractère, mais qu’il présente, suivant Jacques Chirac, tous les symptômes d’une déficience intellectuelle.
 
GBA
Le 15.11.2013
° Voir, du même auteur, les nombreux articles à ce sujet sur le site.
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mardi 12 mars 2013

PAVANE POUR UNE EUROPE (presque) DEFUNTE 2ème partie




 

Extrait des «
Contes et fables de l’Omnibus, d’hier et d’aujourd’hui »

 
PAVANE POUR UNE EUROPE (presque) DEFUNTE
2ère partie : « l’Empire ressuscité ? »


 
Dans la ville de Maastricht, au pays des moulins,
où périt d’Artagnan, ce noble mousquetaire,
on vit périr l’Etat de plus vile manière,
par effet d’un traité qu’on ne peut moins malin.
 
La secte monétariste avait fait des dévots,
répandu dans le monde la peste à sa manière,
enseignant qu’abondance de la masse monétaire
était abominable, la cause de tous nos maux.
 
A peine osait-on en faire l’appellation
de peur, craignait-on, de sa propagation
en un mot comme en cent, pour tout dire : l’inflation
puisqu’il faut la nommer, l’appeler par son nom !


Et il n’était pour eux plus avisée manière
qu’interdire à l’Etat de frapper les écus
dont il faisait usage à s’en taper le cul,
pour la désolation de la rente financière.
 
C’est donc ce vil traité qui vint frapper l’Europe,
c’est lui qui accoucha de la monnaie unique
conçue et adaptée à la mode germanique
et mise dans les mains de la gens interlope.
 
Comme l’avait prévus les doctes de Chicago
par effet du traité l’inflation fut vaincue
mais tel un laxatif que l’on prend par le cul
il purgea le commerce au bénéfice des Goths.
 
"Errare humanum » nous disent les latins
mais de persévérer il n’est pire litanie,
car après plat pays vint la Lusitanie
où, « bis repetita », on reprit le refrain.

Ce fut pendant le règne de Nicolas petit,
successeur désigné de Jacques et de François,
que fut trahi, trompé, le vote des françois
lesquels avaient dit non au traité, ses édits.
 
Vint donc l’austérité au service de la dette
et le hideux chômage et la misère avec
et la soupe populaire qui n’est point de bon bec
pendant qu’a nos « limès » les portes étaient ouvertes.
 
Puis un homme survint que l’on prit pour devin.
dont le nom résonnait comme province du traité,
assurant au bon peuple qu’on l’avait maltraité.
N’était-ce pas un signe, un message divin ?
 
"Il nous faut la croissance, je saurai l’imposer
et jusqu’aux Germains qui nous dictent la conduite
pour que notre soupe et nos carottes soient cuites.
Revoyons les traités, sachons recomposer"

 
On le crut avisé des raisons du malheur,
la clause scélérate insérée dans l’accord,
qui ôte à l’Etat toute maîtrise de son sort,
son statut enviable, être faux-monnayeur !
 
Mais comme son ci-devant face à la Walkyrie
il perdit ses moyens, baissa le pantalon.
N’est pas Siegfried qui veut, ni son imitation
et rentra dans le rang sans révolte et sans cris.
 
Il faut choisir son camp, soit celui des rentiers
et du dogme monétaire qui infesta l’euro,
soit celui du labeur, aujourd’hui à zéro,
par le coût de la dette et frayeur des banquiers.
 
Gardons-nous de jeter l’euro et l’eau du bain
c’est ce qui reste à l’Empire de puissance gagée,
mais ôtons lui les chaînes dont les sots l’ont chargés
et on se passera du marché dès demain.
 
Mais quel homme, quelle femme pour rétablir l’Empire !
On le crut en Hollande, un instant passager.
Mais qui, droite ou gauche, parait se dégager
qui ne répète les erreurs passées,… en pire ?

GBA à la Fontaine
12.03.2013

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