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vendredi 14 février 2014

HOLLANDE, TEL LE CORBEAU DE LA FABLE







 


HOLLANDE,  TEL LE CORBEAU DE LA FABLE


Le nouveau monde avait acquis
maints avantages sur l’ancien
Qui imposant services et biens
sans que le vieux prit le maquis.

Il en tira prospérité
au détriment du géniteur
réduit à essuyer les pleurs,
de ceux qui perdent l’autorité.

Mais il lui fallut plus encore,
qu’il appelait le « libre échange »
confiant que son taux de change,
lui vaudrait surplus d’argent et d’or.

A l’invitation du nouveau
l’ancien monde fit le voyage
emportant pour tout bagage
son vieux rêve d’un renouveau.

N’est-ce le propre du vieil âge
que quêter nouvelle jouvence,
faire retour à son enfance,
rétablir son ancien ménage ?

De ce voyage fut chargé
un petit homme bien rondouillard
à peine sorti du nid couillard
d’une courtisane toute affligée.

L’histoire lui valut bien des niques
tant dans l’ancien qu’au nouveau monde,
chacun se moquant à la ronde,
de ce découvreur d’Amérique.

Il vint à croire, sans l’ombre d’un doute,
qu’il était bien mieux que pape,
un dieu et quel dieu ! Priape,
celui que chaque femme redoute !

Traité en visiteur d’Etat
il y reçut très grand accueil
ce qui flattait bien son orgueil
sans soupçonner trompeur débat.

Du beau séjour pour résultat ?
Le libre échange triomphant
l’écart de change insolant
l’ancien monde à court d’Etat !

Arc de triomphe ? Fourches caudines ?
Tel est le jeu nommé : « snow job ».
Il en sortit pauvre comme Job,
mais mieux roulé dans la farine !

Ne soyez influençables !
Gardez-vous des compliments
faits pour vous rendre dépendants,
tel le corbeau de la fable !

 
GBA à la fontaine
14.02.2014


 




Extrait des « Contes et fables de l’Omnibus, d’hier et d’aujourd’hui ». Edition 2013-2014 bientôt disponible sous format livre.


 

vendredi 15 novembre 2013

IL N'Y A QUE LES IMBECILES QUI NE CHANGENT PAS D'AVIS !





              IL N’Y A QUE LES IMBECILES QUI NE CHANGENT PAS D’AVIS !

 

Qui est ce connaisseur en la « matière » qui ajoute, imprudemment, « je l’ai toujours dit » ? Jacques Chirac ! C’est ainsi que l’ancien président de la république parait, par avance, avoir qualifié ses successeurs tout en appelant à voter pour… le second !
Car s’il en est un qui ne change pas d’avis c’est bien François Hollande ! Ne cesse-t-il pas de répéter qu’il n’est d’autre politique que celle qu’il conduit ? Et de s’engager, jour après jour, un peu plus profondément dans l’impasse. Qu’elle est donc cette politique qui serait privée d’alternative ? Celle déjà engagée par son prédécesseur : réduire les déficits de la France en augmentant les prélèvements fiscaux. Aux 30 milliards d’euros d’impôts divers de Sarkozy, Hollande vient d’en rajouter, en seulement 18 mois, 30 supplémentaires !!!
N’y aurait-il donc pas d’alternative ? Il faut en effet être bien sot pour ne pas la voir ! La croissance du PIB.
 

Depuis 2007 le PIB français stagne : autour de 2 000 milliards d’euros, soit l’équivalent de la dette. La part prélevée par la puissance publique atteint 47%, soit 940 milliards d’euros (la plus élevée au monde). Une augmentation du PIB de 1%, soit 20 milliards d’euros, produirait donc une collecte supplémentaire de 9,4 milliards d’euros. Soit, depuis 2007, un encaissement de près de 60 milliards d’euros, l’équivalent des impôts nouveaux des deux derniers quinquennats, sans aggravation du chômage. Et si la croissance avait été à peine plus élevée, 1.5%, le prélèvement aurait été de près de 90 milliards entraînant un début de création d’emplois nouveaux et donc une décroissance du chômage.
 
Pour réussir ce challenge (somme toute assez modeste) il suffisait donc de faire exactement le contraire de la politique qui avait été suivie. Ne pas augmenter les prélèvements publics tout en s’efforçant de réduire le train de vie de l’Etat.


Ainsi, à peine arrivé au pouvoir, François Hollande (même avec un QI moyen de 100) pouvait effectuer ce constat d’échec de la politique suivie par son prédécesseur pendant cinq ans. Et donc détricoter ce qu’il avait tricoté (éco taxe, TVA sociale,…) N’ayant tiré aucune leçon, au contraire, il voit sa responsabilité aggravée.
Pour faire bonne mesure il devait, pareillement, comprendre l’impact négatif des traités de Maastricht et Lisbonne faisant interdiction aux Etats membres de la zone euro d’emprunter auprès de la BCE* et obtenir la réforme de ces dispositions qu’il faut bien qualifier, elles aussi, d’imbéciles.

Pour ce qui la concerne, la France s’est vue privée d’une politique dite de « quantitative easing » consistant à faire racheter par la banque centrale des obligations du Trésor à des taux au moins 4 fois plus faibles que ceux pratiqués sur le marché (tout en s’affranchissant de leur diktat) d’où baisse de la charge financière de l’Etat (et qui aurait aussi contribué à faire chuter l’euro et donc favoriser les exportations). L’exemple de l’Angleterre (non membre de l’euro) qui vient de réaliser une croissance de 0.8% de son PIB au 3ème trimestre de cette année (contre une chute de 0.1% en France) en est une illustration.

 
Ainsi les Français savent que, non seulement leur président parait dépourvu de caractère, mais qu’il présente, suivant Jacques Chirac, tous les symptômes d’une déficience intellectuelle.
 
GBA
Le 15.11.2013
° Voir, du même auteur, les nombreux articles à ce sujet sur le site.
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