mardi 14 janvier 2014

LETTRE OUVERTE A FRANCOIS HOLLANDE



 
G BOUDIN de l’ARCHE


Ancien enseignant en économie, Sup de Co, Marseille

Editorialiste
Auteur de « Triple A pour triples ânes »










                                                                                             Monsieur le Président

                                                                                             Palais de l’Elysée

                                                                                             55, rue du Faubourg St Honoré

                                                                                             75008 – PARIS





Lettre ouverte du 14.01.2014



Monsieur le Président,




Lors de votre campagne électorale nous vous adressions l’essai ci-dessus (dont nouvelle copie ci-jointe), mettant en évidence le rôle néfaste (et premier) joué dans la crise économique européenne actuelle par le fait que les traités européens (dont l’un, Lisbonne, à l’initiative de votre prédécesseur) sur l’euro font interdiction aux Etats membres de se refinancer auprès de la banque centrale et donc l’obligation, pour eux, de se refinancer sur les marchés, alors que c’était exactement l’inverse qui aurait du présidé à ces traités.
Votre collaborateur, Pierre Besnard, nous répondait le 15.06.2012 « je puis vous assurer qu’il (c'est-à-dire vous) a pris connaissance de vos réflexions ».


Je viens d’entendre votre conférence de presse de ce jour. A deux reprises vous vous êtes félicité que certains Etats ayant rétabli leurs comptes « pouvaient maintenant se refinancer sur les marchés », de même pour la France « qui n’avait jamais emprunté à des taux aussi bas sur ces marchés ».

Ainsi, comme votre prédécesseur, vous n’avez donc rien appris ni rien oublié.
Dans ces conditions nul besoin d’être grand clerc pour anticiper déjà sur l’échec complet des mesures que vous venez d’annoncer. La France connaîtra donc un deuxième quinquennat négatif. J’en suis désolé pour Elle.


Croyez, M le Président, en mes regrets les plus distingués.



GBA
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vendredi 10 janvier 2014

LE DINDON ET LE COQ











Extrait des « Contes et fables de l’Omnibus, d’hier et d’aujourd’hui »




                                                   LE DINDON ET LE COQ


Un dindon fut élu roi de la volaille
après maintes promesses à la gens volatile
assuré qu’il était de l’humeur versatile
des électeurs à plumes valant moins que piétaille.

Les promesses n’engagent que ceux à qui on les fait.
Il se dépêcha donc par oublier les siennes
et profiter du poste, advienne quoique advienne,
avec droit de cuissage prévu à cet effet.

Le plus clair de son temps passé au lit des dindes,
répudiant la première, cocufiant la seconde
avec une troisième, joliment teinte en blonde,
qu’on ne pouvait penser être venue des Indes.

Un jeune coq ambitieux qui avait concouru
reçu de ce dindon le ministère des plumes,
haute charge de police dont il s’en fit costume,
le visage austère et la mine bourrue.

Ce poste était pour lui le meilleur des tremplins
pour succéder au gallinacé volage,
opta donc l’opposé de ses us et usages
pour se rendre populaire des nobles et des vilains.
 
Pourvu d’informateurs partout dans la basse-cour
rien n’échappait à sa grande vigilance,
ainsi sut du dindon son absence de prudence
de ses sorties nocturnes pour aller faire sa cour.

« Sire je n’ai point pouvoir m’opposer à vos fêtes



mais au moins permettez que je porte protection
à votre majesté et lui fasse suggestion
de faire comme l’autruche, au moins cacher la tête ! »  



« Chantecler tu es de bon conseil » dit le roi
« je vais de ce pas mettre un pot sur ma tête,
et nul ne saura mot de mes sorties secrètes ».

Comment pouvait-on être si naïf, maladroit ?

Car, de bien entendu, le coq diffusa la nouvelle
qui servait son image puritaine et sévère
par contraste d’un dindon à la mine pépère
découvrant la belle vie auprès de jouvencelles

Prenons garde de gouter aux dindes de Noël
bien au-delà du temps, jusqu’à la fête des rois.
Un dindon y perdit le pouvoir et ses droits
au profit d’un jeune coq au bec enduit de miel

L’histoire de France est remplie de tels niais,
Louis le fainéant par Capet supplanté,
Jacquot l’indolent par Nico confronté
François le débonnaire sous Manu l’Aragonais !



GBA à la fontaine

10.01.2014
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lundi 6 janvier 2014

BONNE ANNEE 2014 (!?)








                                                  BONNE ANNEE 2014 (!?)



Le 14.09.2012, sur ce même site, nous pronostiquions, pour l’année 2013 :


« … Malheureusement le temps perdu à comprendre les vraies raisons de la crise financière (provoquée par les virus inoculés dans les traités européens, plus précisément les articles 104 du traité de Maastricht et 123 du traité de Lisbonne, faisant interdiction à la BCE de souscrire aux obligations émises par les Etats membres) et y remédier aura laissé le terrain libre au développement d’une autre crise, économique celle-là, et qui est loin d’avoir atteint son pic.
C’est dans ces conditions que se présente l’année 2013.



Les licenciements en cours et à venir, plus massifs, vont affecter le premier moteur de la croissance, la consommation, plus encore qu’ils ne l’affectent aujourd’hui. Conséquence les entreprises vont voir leur marché se réduire comme peau de chagrin et donc elles minimiseront leurs investissements, deuxième moteur de la croissance.

Quand au 3ème moteur, la relance par les Etats, il est entièrement bridé par les efforts désespérés (et vains) des responsables pour tenter de réduire les déficits publics. Non seulement ce moteur sera, lui-aussi, en panne mais la marche arrière est embrayée.
Ainsi de quelque coté que l’on veuille bien tourner son regard tous les voyants sont et resteront au rouge… ».

Hélas François Hollande (et ses conseillers) bien que nous ayant fait savoir qu’il avait pris en compte la solution exposée dans « Triple A pour triples ânes » (mais inconscient de porter lui-même l’infamant bonnet aux deux oreilles) n’a, d’évidence, pas pris la mesure du problème si bien que l’année 2014 s’annonce comme l’année 2013… en pire !




GBA

06.01.2014
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