L’AMBITIEUX CATALAN
Un ministre d’Aragon
à la mine avertie
tel un nouveau gascon
vint « monter » à
Paris.
Pour y faire fortune
il n’est meilleure
voie
que paraître à la une
et faire parler de
soi.
Dans l’art de
l’exercice
il avait l’excellence,
et son poste de police
en fournissait
l’aisance.
De l’ordre et la
morale,
ses deux chefs de
bataille,
tel fermier général
il en fixait la
taille.
D’un nommé Dieudonné,
oublié de beaucoup,
il fit la renommée
par fureur de ses
coups.
Humoriste
retraité
reconverti prêcheur
d’un passé détesté
oublieux de malheurs.
Il fit fermer sa messe
par le Conseil d’Etat
pour que nul ne
professe
un si affreux débat.
Mais combattre les
idées
en les interdisant
n’est-ce sotte pensée
de futile courtisan ?
Car ce bel hidalgo
était homme de cour
qui sut flatter l’égo
d’un roi de
basse-cour.
de roi était volage,
indécis, hésitant,
donc à son voisinage
saurait être influant.
De la maitresse du
jour
qui n’était pas d’avis
que sincère fut sa
cour,
il eut le préavis.
« Méfiez vous des
femelles
qui
couchent au lit des rois,
d’apparence
pucelles
elles
veulent dicter la loi ».
Et du
premier ministre,
passif et imprécis,
le fit passer pour
cuistre
et en son lieu
s’assit.
Puis chuta le roi fol
et après lui vint
sienne,
car près du Capitole
est la roche
tarpéienne !
GBA à la fontaine 01.04.2014
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