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jeudi 11 juillet 2013

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR MANUEL VALLS








Lettre ouverte à :
Monsieur Manuel Valls
Ministre de l’Extérieur et de la sécurité routière
Place Beauvau
75800 PARIS


Le 11 juillet 2013


Monsieur le Ministre,


Il n’est pas contestable que le principal (et peut être le seul ?) succès de votre ministère, toutes tendances politiques confondues, est la réduction du nombre de morts sur les routes en France. Moins de 2 000 espérez-vous pour 2020 ? Ces résultats appellent trois remarques :
 
1°) comme l’on constate, par ailleurs, une augmentation de la criminalité ce que l’on gagne d’un côté ne le perd-t-on pas de l’autre ? Davantage de morts violentes, hors circulation. L’augmentation des forces et des moyens de la police sur les routes pour pourchasser les automobilistes délinquants (tout automobiliste est un délinquant qui s’ignore) n’a-t-elle pas pour contrepartie leur diminution ailleurs pour assurer la sécurité des honnêtes gens ? Et de fait y-a t-il, globalement, une diminution de la mortalité en France ?
 
2°) De plus cette politique de sécurité routière est-elle bien compatible avec la politique gouvernementale de réductions des dépenses ? Je m’explique : les charges du budget 2012 sont de l’ordre de 380 milliards d’euros. Nous sommes 65 millions de Français, soit un coût moyen par Français de 6 000 euros. Chaque Français en moins représente donc une économie budgétaire équivalente !
 
3°) Pour arriver à votre objectif de moins de 2 000 morts par an en France en 2020 vous suggérez une diminution de la vitesse de 10 kmh sur routes et autoroutes. C’est une bonne idée, mais là encore, trop timorée. Nos arrières grands parents, plus futés que nous, avaient prévu le coup en imposant que chaque véhicule automobile soit précédé d’un piéton porteur d’un fanion le jour et d’une lanterne la nuit.
 
Il n’est pas douteux que si vous adoptez une mesure de ce type le nombre de morts sur les routes approchera l’objectif idéal de votre ministère : 0 morts par an sur les routes avec, pour contrepartie, une charge budgétaire accrue de 12 000 000 d’euros.
 
Croyez, Monsieur le Ministre, en l’expression de mes sentiments les plus distingués.
 
GBA
Email : correspondance@editiondelomnibus.com


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lundi 14 janvier 2013

LE SOUPCON ET LA PREUVE



 
                                       LE SOUPCON ET LA PREUVE


                             Un ministre peu soucieux d’aller vivre au Larzac
                                 ci-devant médecin de l’esthétique en vrac
                                 fut accusé s’être livré à coutumier fric-frac,
                                 escamoter au fisc son fric dans havresac.

                                     Ni vu ni connu, c’est dans la ville du lac
                            que le tour de passe-passe, à l’abri des « Kodak »,
                              se serait accompli. Un homme roulant Cadillac
                                pouvait-il se livrer à ce genre de mic-mac ?

                                 C’est au ministère des déficits et des krachs,
                                  tous plus vertigineux que gouffre à Padirac
                                    qu’exerçait ce ministre ce qui, tout à trac,
                                  faisait un peu désordre, à voir avec un couac.

                               Comme la bande sonore qui n’avait rien d’intacte,
                                  la « preuve » qui accusait ce ministre didacte
                                    ce qui faisait crier à l’homme du tac au tac,
                                   A la machination ! A la trompeuse arnaque !

                                  Ayant gardé confiance avec son grand cornac,
                                    et la preuve du délit n’étant pas dans le bac,
                                         il réclama enquête au sujet de son sac
                                 confiant qu’il n’était meilleure défense qu’attaque.

                                Soupçon n’est pas une preuve ! Au pays du tic-tac
                              les banquiers sont bavards comme défunts mis en sac.
                                   Il ne risquait donc rien de l’enquête de la BAC
                                      qui mettrait à néant Mediapart et sa traque.

                                     Confiant et souriant, « l’affaire est dans le sac
                                          si, à l’avenir, je demeure loin du lac »
                                     se dit le bon ministre pas marqué par l’attaque
                                    « ne suis-je pas tant dur à abattre que Chirac ? »

                                       Hélas j’ai épuisé toutes mes rimes en « ac »
                                      et ne puis dire la fin de cette histoire en vrac.
                                    Je salue le lecteur d’un coup de chapeau claque
                                           avec lui le ministre, l’habile Cahuzac.


GBA

Le 14.01.2013

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