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jeudi 13 juin 2013

2017 : François BAYROU élu président de la République !



         2017 : François BAYROU élu président de la République !

Le 7 février 2012 notre site publiait un article « Une élection déjà jouée » qui annonçait avec une précision non atteinte par les instituts de sondage, les résultats des principaux candidats pour les 1er et 2ème tour de l’élection présidentielle. Utilisant une même approche analytique nous pensons, aujourd’hui, être en mesure d’annoncer l’élection de François BAYROU en 2017. Voici comment :



Rappelons tout d’abord les résultats obtenus par les 4 principaux représentants des courants politiques en 2007 et 2012 :

Jean Marie/Marine Le Pen  Sarkozy     Royal/Hollande   F Bayrou

2007
 1er tour    3.850.000             11.450.000   9.500.000         6.800.000

     2ème tour                                19.000.000   16.800.000


2012
 1er tour     6.300.000             9.450.000     10.000.000       3.275.000
Ajoutons que JL Mélenchon avait fait près de 4 millions de voix.
     2ème tour                                16.860.000     18.000.000


On a vérifié que dans les deux cas la qualification pour le second tour nécessitait au moins 9.000.000 voix.

Par rapport aux deux élections précédentes on peut déjà affirmer que Nicolas Sarkozy ne pourra concourir pour 2017, soit qu’il y soit contraint par voie de justice, soit que ses nombreuses "casseroles »finiront de le disqualifier. 
Ainsi les sondages actuels qui le font figurer en bonne place pour 2017 manquent singulièrement de pertinence. On peut, par contre, prévoir que la configuration du 1er tour 2017 sera marquée par la guerre des trois « François » et que les 4 principaux candidats seront :

2017
  1er tour    Marine le Pen    F.Fillon     F.Hollande      F.Bayrou


Examinons chacun des potentiels :
1°) Marine le Pen part d’un socle de 6.300.000 voix. Si l’on estime que les électeurs UMP constituent 3 composantes à part à peu près égales entre l’aile droite, l’aile modérée et l’aile sociale, 3 millions chacune, on peut considérer que le glissement de l’aile droite vers le Front National va se poursuivre et que 50% de ses électeurs iront se reporter sur elle dès le 1er tour, soit 1.5 millions de voix en sus.
Quant au front de gauche, qui totalisait 4 000 000 de voix au 1er tour de 2012, il verra une fraction de ses voix lui échapper et rejoindre le Front. Combien ? L’estimation est plus difficile mais on peut imaginer qu’ils seront une dizaine de %. Soit 500 000 voix. C’est donc sur un total de 2.000.000 de voix supplémentaires que pourra compter Marine le Pen, soit près de 9.000.000 de voix.


2°) François Fillon sera sans nul doute investi (il existe un accord secret entre lui et F.Copé qui a réalisé que ses chances étaient nulles pour 2017. A F.Fillon la candidature, à lui le parti pour…2022). Il n’a jamais concouru et ne dispose donc pas de socle mais d’un plafond, les 9.500.000 de voix de N.Sarkozy en 2012 amputées de 1.5 millions parties au Front National. Son score ne pourra dépasser les 8.000.000 de voix.

3°) F. Hollande avait fait 10.000.000 de voix au 1er tour de 2012. Il ne pourra pas renouveler cette performance. Il mène une politique économique contraire à son programme électoral. Elle va le conduire dans le mur et, tout comme l’UMP, les troupes socialistes (un bon tiers) vont quitter ses rangs pour se porter sur le candidat plus à gauche (Jl. Mélanchon ? mais qui ne pourra dépasser les 7 millions de voix). De plus Hollande ne pourra compter sur les voix centristes, comme en 2012, en raison de la présence d’un candidat
fortement marqué au centre, F. Bayrou.
Son score sera à peu près équivalent à celui de F Fillon, environ 8 millions de voix.


4°) F. Bayrou. Il va sortir renforcé de sa traversée du désert et son programme très marqué au centre va, enfin, rejoindre les aspirations des Français pour un gouvernement d’union. Mais il ne va pas commettre l’erreur de participer à un gouvernement socialiste et se contenter de rester dans une opposition constructive, celle du « vieux sage ». Son seul concurrent au centre est JL Borloo mais trop versatile et qui va sortir éclaboussé par le scandale « Tapie » outre son soutien à N.Sarkozy.
F.Bayrou va donc retrouver son socle du premier tour 2007, soit 6.800.000 de voix. Il ne lui manque qu’un peu plus de 1.2 millions de voix pour dépasser les scores des deux autres François (Hollande et Fillon). Gageons qu’il va les trouver en proportion à peu près égales sur sa droite et sa gauche, total 1.5 millions de voix. Projection, 8.300.000 voix.

Projection 1er tour 2017

Marine le Pen      F. Fillon        F. Hollande         F. Bayrou
9.000.000            8.000.000       8.000.000           8.300.000
 
 
C’est donc un duel Marine le Pen / François Bayrou qui se dessine pour le second tour 2017. Et c’est le vote dit « républicain » qui va finir par jouer en sa faveur. Il pourra compter, au 2ème tour, sur l’essentiel des voix socialistes et une moitié des voix UMP, qui vont le propulser à près de 20.000.000 de voix au 2ème tour. Marine le Pen approchant les 15 millions restantes. L’abstention atteignant des sommets, fera le reste.


 GBA
Le 13.06.2013

Email : correspondance@editiondelomnibus.com


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lundi 8 octobre 2012

LE MORALISTE ET LE CHANCEUX

C’est Bruno le Maire qui rapporte la phrase et le « Canard enchaîné »* qui publie : Sarkozy sera réélu président de la République en 2017. « La question n’est pas de savoir si je vais revenir mais si j’ai le choix, moralement, vis-à-vis de la France, de ne pas revenir. Je ne peux pas me défausser moralement vis-à- vis des Français ».
Et on ne saurait dire lequel des deux est le plus sot, celui qui tient ces propos ou celui qui les rapporte. Probablement les deux. Car, enfin, qui peut croire, sans rire, que Sarkozy soit pourvu de morale ? De tous nos hommes politiques il en est, sans l’ombre d’un doute, le plus dépourvu, comme sa vie en témoigne. Non seulement il a le choix de ne pas revenir mais les Français, à 55%, l’y encouragent**.
Si ce n’est la morale, qui dicte sa conduite ? Nicolas aurait-il entendu des voix, tout comme Jeanne ? Peut être. Mais à cette inversion près que Jeanne était imbibeé de morale chrétienne et qu’elle porta chance à la France (mais pas à elle). Tout le contraire de Nicolas Sarkozy.

Car passe encore de l’amoralité (commune au monde politique) si au moins Sarkozy portait chance. Mais il porte la poisse (sauf à lui). Est-il sur le point de prendre un avion qu’un vigile se suicide***. Voyez ce qu’il est advenu de tous les amis qui le fréquentaient, Jacques Martin, Johnny, Christian Clavier, Enrico Macias, Jean Marie Bigard... et la liste est longue ? N’est-ce pas ce qui a aussi effrayé la superstitieuse Cecilia? Et, comble du comble, deux crises économiques majeures pour un seul mandat !!! Avec, en partant, une dette abyssale laissée aux Français. Napoléon, qui s’y connaissait en chance, ne manquait jamais de se soucier de celle de ses généraux.

Et les Français, avant de déposer leurs bulletins de vote dans l’urne en 2007 auraient été bien inspirés de s’en inspirer. Inspiration qui semble les avoir saisi en 2012, mais un peu tard. La guigne était sur eux.

En effet, François Hollande parait bien mieux doté en matière de chance. Les conditions invraisemblables (affaire du Sofitel ) qui ont écarté de sa route DSK en furent les premières marques, inouïes (qui auraient satisfaites Napoléon). En route pour Berlin son avion foudroé qui s’est posé sans dommages. La chute soudaine du taux d’intérêt des emprunts d’Etat (qui va faire économiser près de 2 milliards d’euros au budget de la France), à peine arrivé. La baisse (provisoire ?) des cours du pétrole. Et enfin (et surtout) la nullité de son opposition à droite. Son ancien adversaire, hors course. Des prétendants (Copé et Fillon) si médiocres que plus personne ne prête attention à leur dispute de cour de récré pour le contrôle de l’UMP.
D’autant que ce malheureux parti va, à la fois, imploser et exploser. Imploser avec la constitution de deux courants qui deviendront irréconciliables et exploser sous les coups de boutoir du Front National.

Reste à voir si la chance continuera de sourire à François Hollande, l’année prochaine. Et on sera vite fixés : 2013, l’année de tous les dangers. S’il y survit un boulevard va s’ouvrir devant lui jusqu’à 2017 et le renouvellement de son mandat est assuré. Si non il aura tout à craindre, de tous cotés. En particulier de ses proches. Mais pas de Sarkozy dont les Français ne veulent plus.

Ainsi les maladresses gouvernementales actuelles, en matière économique et fiscale, qui sont critiquables, seront de peu d’impact. Tout comme le traité budgétaire, qu’il soit voté ou pas. Le mimodrame actuel n’étant là que pour occuper les gazettes.
Non, l’échelle des problèmes en 2013 reste supranationale. Elle implique que les bonnes réponses viennent encore de la Banque Centrale Européenne. Mais qui ne demandera pas mieux qu’un coup de main de... dame fortune, si elle est toujours là, au coté de M. Hollande.

* dans son numéro du 3 octobre 2012 
** sondage CSA RTL 
*** en Israёl 


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