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dimanche 26 janvier 2014

ROME OU CANOSSA









par GBA
directeur de la rédaction
auteur des « Contes et fables de l’Omnibus, d’hier et d’aujourd’hui ». Edition 2013-2014 bientôt disponible sous format livre.


 
Extrait des « Contes et fables de l’Omnibus, d’hier et d’aujourd’hui ».
 
 




                                                 ROME OU CANOSSA


 


                              


Voilà tantôt cent ans
que l’Eglise et l’Etat
vivant séparément,
n’étaient plus chiens et chats.
 

Plutôt chiens en faïence,
chacun en ses Etats
s’observant en silence
sans plus faire d’éclats.



Fille ainée de l’Eglise,
mais convertie laïque
quand elle fit sa valise
place de la république !
 

Mais une mère reste mère
qu’on n’oublie aisément
quand partout son bréviaire
interpelle ses enfants.
 

Le nouveau président,
quoique fort peu croyant,
jugea qu’il était temps
de se faire prévoyant.
 

Il partit donc pour Rome
visiter le saint Père
croyant que du saint homme
il s’en ferait compère.
 

Mais nocturnes chevauchées
étalées dans la presse
le montrèrent débauché,
vil amateur de fesses.


Or visiter le pape
pour obtenir pardon
d’une vie de satrape
c’est pensée de lardon !
 

Malgré cadeaux et dons
il en subit l’échec,
et de la farce dindon
se trouva au pain sec.
 

Qu’on s’amuse, qu’on noça
nous force à repentance,
mais n’est-ce à Canossa
qu’il faut faire pénitence ?

 


GBA à la fontaine
26.01.2014


 


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jeudi 14 mars 2013

HABEMUS PAPAM



 


Extrait des «
Contes et fables de l’Omnibus, d’hier et d’aujourd’hui »

HABEMUS PAPAM
 
Les ides de Mars, de funeste mémoire,
déjà se profilaient à l’horizon de Rome
qu’une belle fumée blanche faisait annonce aux hommes
d’un nouveau pape élu, porteur de leurs espoirs.
 
Il était cent douzième depuis Célestin deux.
Ce nombre, en lui-même, n’avait rien de sinistre,
si ce n’est qu’il était le dernier d’une liste
marquant la fin du monde, ce qui était fâcheux.
 
Voilà bientôt mille ans que le primat d’Irlande,
un certain Malachius, l’avait prophétisé
l’écrit était latin et fort bien avisé
sans ambigüité, fioritures ni guirlandes
 
Il annonçait que Rome et ses sept collines
serait, en ce temps là, détruite et que le Juge
viendrait juger son peuple comme au temps du déluge.
L’annonce n’était pas celle qui ne paie de mine !


L’élu prit nom François et non « Pierre le romain »
qui figurait écrit à ladite prédiction,
était-ce pour déjouer le sort, l’exécration ?
Non plus natif romain il était argentin !
 
Mais qui fut le premier des évêques de Rome ?
N’était-ce point Pierre, par la force fait romain
et tous après lui s’y référer, fut-ce en vain ?
Pierre et romains, ils le furent tous, en somme !
 
Il y a là matière à perdre son sourire,
seul un cent treizième pape pourrait briser le sort
mais François, grâce à Dieu, n’est certes encore mort
il nous faut donc tout craindre, envisager le pire.
 
Faisons donc, aujourd’hui, le bilan de nos vies
du mal comme du bien il nous faut soupeser
mettre dans la balance, les faire analyser,
réunir toutes les pièces qui aident nos plaidoiries.
 
J’invite le lecteur à bien en faire le cas
ainsi fuir l’Italie, pas mettre un pied dans Rome
car ce Malachius là n’était point si fol homme
qu’on puisse rire de l’écrit, se moquer du prélat ?

GBA à la Fontaine
14.03.2013

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